Atlantic Soir (1ère partie)

Au Maroc, s'il est un secteur dont les voyants sont au vert en cette période de morosité économique mondiale, c'est bien celui de la finance. L'année 2023 aura été pleine de promesses pour les banques qui affichent une santé remarquable. Le constat est du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques relevant de Bank al-Maghrib. Il est fait état d'un rebond de 20% des résultats agrégés et d'une résilience lors des tests de macro-stress. Nous sommes avec l'analyste économique Alia Yassine. Bilan et perspectives à dresser avec Zakaria Firano, expert en économie et finance.

La question cruciale de la disponibilité de l'eau. Non seulement elle se pose mais elle s'impose dans les débats publics. Comme ceux du 8ème Salon international des technologies de l'eau et de l'assainissement  actuellement à Casablanca. Cet événement permet aux professionnels de l’eau, de l’assainissement et de l’énergie d’échanger leurs expertises et d’explorer de nouvelles opportunités face au réchauffement du climat. Et parmi ces experts, figure Mokhtar Bzioui, Pdt. du Comité scientifique et technique de l'Institut méditerranéen de l'eau. 

C'est devenu désormais un rituel bien rôdé. Tous les 3 mois, le Conseil de Bank al-Maghrib se réunit pour décider s'il faut augmenter, ou baisser, ou laisser en l'état le taux directeur. C'est à dire parvenir à un point de référence idoine de toutes les opérations de l'institution avec les organismes bancaires. Dans l'absolu, cette action s'appuie sur ce que pourraient être les pressions et les risques sur les prévisions d’inflation à moyen terme. Ce sera à partir de ces références que les Sages de Bank al-Maghrib rendront leur décision dans le courant de la journée de demain, comme ils le font chaque trimestre. Pour en parler, nous sommes avec AbdelAli Boutayba, analyste économique.

Lundi prochain, ce sera le Jour le plus long pour les étudiants en passe d'aborder la phase Baccalauréat. Le jour à la fois tant attendu et si redouté arrive après une année scolaire quelque peu perturbée par des mouvements de grève à répétition des enseignants au niveau national. C'est ce qui a amené le ministère de l'Education nationale à revoir certains dispositifs. Les 10, 11, 12 et 13 juin prochains toutes branches confondues. On en parle avec Aziz Daouda, ancien directeur technique de la Fédération royale marocaine d'Athlétisme.  

Que le meilleur gagne. Dans 2h et 15 minutes sera donné le coup d'envoi du match Maroc/Zambie pour le compte de la 3ème journée des éliminatoires de la prochaine Coupe du Monde 2026. Agadir accueille ce soir le choc des Titans pour le Mondial qui aura lieu l'an prochain aux Etats-Unis, au Canada et au Mexique. Le challenge est important pour les 2 formations. Nous sommes avec Aziz Daouda, ancien directeur technique de la Fédération royale marocaine d'Athlétisme.  

Le Ballet, bien plus qu’une représentation artistique. Ainsi le Théâtre Mohammed 5 de Rabat sera sublimé par 3 représentations uniques et exceptionnelles de danse classique contemporaine. Le tout dansé sur 3 des plus grands chefs-d'œuvre de la musique classique. Une œuvre d’art à part entière.  Et qui mieux pour nous en parler que la Cheffe d'orchestre elle-même, jeune mais déjà au parcours exceptionnel, Dina Bensaid.

Et si Averroes nous était conté. Dans son dernier roman,  Driss Ksikes réhabilite la figure de cet immense philosophe arabo-musulman plus connu en Occident sous le nom d'Averroès. Philosophe, théologien, juriste et médecin du 12ème siècle, né le 14 avril 1126 à Cordoue en Andalousie et mort le 10 décembre 1198 à Marrakech.  Driss Ksikes, journaliste, écrivain, philosophe lui dédie un grand roman intitulé "Au Détroit d’Averroès".

Une journée historique en France, ce 6 Juin 2024 est célébrée la victoire des pays alliés contre l'armée nazie. 80 ans plus tard, les dirigeants occidentaux se retrouvent, sans la Russie, en Normandie, sur les cotes Nord de la France. Les Pdt. américain Joe Biden, français Emmanuel Macron, le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le chancelier allemand Olaf Scholz figurent parmi la vingtaine de chefs d'Etat et de Gvt. invités à la cérémonie. Regard sur le rôle important de l'Armée d'Afrique dans les campagnes de libération en Europe.Depuis la capitale française, nous sommes avec Mostapha Bouaziz, Historien, professeur honoraire à la Sorbonne à Paris.

Crise de vocation ou crise de confiance ? Il est pour le moins délicat de trouver une réponse appropriée à cette question. Comment expliquer le long cheminement d'une situation qui aboutit aujourd'hui à un manque de médecins au Maroc ? A peine 30.000 disponibles dans les grandes villes au détriment du reste du pays transformé en déserts médicaux. Le Maroc affiche un nombre de personnel soignant inférieur au seuil critique de 2,5 pour 1.000 voulu par l'Organisation mondiale de la santé. Alors, forcément, on se pose des questions. Nous sommes avec le docteur Mohammed Zerkaoui, gynécologue obstétricien, Pdt. de la Société marocaine d'endométriose et de médecine reproductive. Nous en discutons aussi avec le professeur Chafik Chraïbi, ancien responsable du service de gynécologie obstétrique de Rabat et Pdt. de l'AMLAC, Association marocaine de lutte contre les avortements clandestins.

3ème et dernier jour du Gitex Africa Morocco. Nous sommes à Marrakech où il n'est évidemment question ici que d'innovation, d'offres numériques et de contacts permanents entre les centaines de professionnels venus des 4 coins du monde. Nous sommes auprès de Younès Lahlou, vice-président de DXC-CDG Technologie en charge de solutions Assurances. Amine Benjelloun, DXC-CDG Business -Développement.  Mehdi Kettani, Directeur général DXC-CDG. Amal Lahbabi, Directrice commerciale Marché local DXC-CDG. Et Nizar B Benslimane, responsable de la société Teledyme, spécialisée dans le domaine de la digitalisation.

Atlantic soir depuis Marrakech. Le temps du Gitex Africa Morocco, la ville ocre devient la capitale du monde de la technologie de pointe, du numérique et de l'intelligence artificielle. Cette journée se veut comme celle des rendez-vous, des prises de contacts entre les centaines d'exposants. Et parmi ces exposants, il y'a le superbe stand de la CDG, Caisse de dépôt et de gestion où nous nous trouvons en ce moment. Avec nous Lamia Ghissassi de Medz. Kacem Hajji de Saz. Rachid Idbouzghiba Novec. Ces 3 filiales relèvent de la CDG. Et enfin nous sommes également avec Abderrafie Hannouf, Senior Advisor CDG -Développement.

Bienvenus dans le plus grand parc d'exposition du génie créatif humain dans le domaine de la technologie de pointe. Nous sommes à Marrakech berceau du Gitex Africa Morocco dans sa 2ème édition annuelle. Jusqu'à vendredi, il ne sera question que des prises de contacts entre les milliers de délégations venues du monde entier. Les enseignes sont prestigieuses et les opportunités immenses. On en parle avec Adil Andaloussi, Directeur du service Line cybersécurité, filiale CDG. Mohammed-Amine el-Hajhouj, Directeur général de la société INEE. Fayçal Bennouna, Directeur pôle commercial et communication auprès de la CGI. Et enfin, madame Wahiba, Directrice stratégie et management des écosystèmes.

C'était le 19 Mai dernier, l'information est publiée assez tôt ce samedi là, l’hélicoptère qui transportait le Pdt. iranien s'écrasait dans une zone montagneuse très escarpée du Nord-ouest de l’Iran. Ebrahim Raïssi et 7 autres personnes, (dont son ministre des affaires étrangères) meurent dans le crash. Après enquête, l'armée iranienne conclut, 5 jours plus tard, à un accident. L'appareil avait percuté une zone élevée, dans un épais brouillard. Aucun impact de balle n'a été relevé sur l'épave.  Que va-t-il se passer après l'élection présidentielle du 28 Juin prochain sensée faire émerger le visage du nouvel homme au pouvoir à Téhéran ? Question posée à Jawad Kerdoudi, Pdt. de l'IMRI, Institut marocain des relations internationales.

Cette année encore, la production céréalière ne tiendra pas toutes ses promesses au Maroc. Les défis posés sont la sécheresse, les changements climatiques, et, dans leur prolongement, la sécurité alimentaire. Le ministère de l'Agriculture prévoit une production céréalière d'environ 31 millions de quintaux de céréales principales (le blé tendre, le blé dur et l'orge), contre 55 millions en 2023. La différence est de 43% parce que la superficie semée a été amputée d'un tiers par les agriculteurs qui ne voient pas revenir le temps des pluies abondantes. Et ce déficit fait poser immanquablement des questions sur la bonne marche de l'économie et le pouvoir d'achat d'une manière générale. Pour en parler, nous sommes avec AbdelAli Boutayba, analyste économique. 

Nous sommes aussi avec Abdelkader Alaoui, Pdt. de la Fédération nationale de la minoterie.

Nous sommes 62% à préférer le local à l'importé. C'est plus du double par rapport à il y a 5 ans. Un constat satisfaisant pour les pouvoirs publics soucieux de renforcer la confiance des consommateurs à la production bien de chez nous. Ce qui est aussi un choix important pour développer l'industrie locale et promouvoir la demande étrangère. L'enjeu est en effet crucial pour le développement et pour l'emploi.Nous sommes avec le Pdt. de l'Association professionnelle des marques marocaines et du label made in Morocco.