Atlantic Soir (1ère partie)

L'un des obstacles majeurs à des négociations positives entre les partenaires sociaux se situe depuis longtemps au niveau de ce qui est appelé le Droit de grève. Employeurs et syndicats campent chacun dans ses retranchements au grand désarroi de l'Exécutif. Aussi, le Conseil économique, social et environnemental se saisit aujourd'hui du dossier. C'est lors d'une session extraordinaire, mardi dernier, qu'un avis sur le projet de loi organique portant sur le droit de grève était adopté, à l’unanimité, en session extraordinaire. L'avis en question fait suite à une saisine, le 26 Juillet dernier, à l'initiative de la Chambre des représentants. Depuis plusieurs années, le texte est l'objet d'un large débat entre experts, syndicats, organisations professionnelles, société civile, experts en législation sociale et institutions. Une série de rencontres ont réuni à ce sujet les départements ministériels concernés, les syndicats et le patronat sans qu'une solution satisfaisante pour toutes les parties n'ait encore émergé. Pour un peu plus d'éclairage, nous sommes avec l'économiste Mohammed el-Jadri, Directeur de l'Observatoire de l'Action Gouvernementale. Notre autre intervenant est AbdelAli Boutayba, analyste économique.

Nous sommes au lendemain des pluies torrentielles et des inondations qui ont fait une vingtaine de victimes.

48 heures après, le phénomène climatique, qui a aussi touché l’Algérie voisine, est jugé d'exceptionnel. En quelques heures, la quantité d'eau a été l'équivalent d'une année de pluies dans ces régions. Au delà de l'aspect positif d'une plus grande alimentation des nappes phréatiques, se pose la question de la rétention et du stockage des eaux pluviales. Et aussi du réflexe d'économie à une période critique comme celle que le monde traverse. Nous sommes avec Baâlli Sghir, Pdt. de l'ASEET, Association Eau et Énergie pour Tous. Nous en parlons, aussi avec Mohammed Ahmamad, Ingénieur-conseil et Pdt. du Conseil du bassin hydraulique du Loukous.

Des changements sensibles sont opérés pour mieux être à l'écoute de vos aspirations en matière de programmation. Vous êtes toujours aussi nombreux à nous écouter, c'est ce qui explique notre nouveau rendez-vous, notre nouvel horaire et nos nouveaux contenus. A partir de ce 9 septembre, Atlantic-Soir débute après la synthèse de l'information de 16 heures et non plus à l'issue du journal de 17heures. Nous serons donc ensemble sur une durée de 3 heures. Dans une heure, nous retrouverons évidemment nos invités pour décortiquer les sujets saillants des dernières heures. Ceux d'aujourd'hui concerneront en premier lieu le lourd bilan après les inondations qui ont frappé ce week-end plusieurs régions du Maroc. Le ministère de l’Intérieur évoquait hier le bilan provisoire de 11 morts et 9 disparus.Nous sommes avec Abderrahim Ksiri, Pdt. de l'Association des enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre.Nous sommes avec Mohammed Benabbou, ingénieur, expert en climat et développement durable.

L'été meurtrier à Beni-Mellal, 200.000 habitants. 21 personnes sont décédées en 24 heures dans cette ville du centre, à cause d’une nouvelle vague de chaleur. Notre pays connaît sa 6ème année consécutive de sécheresse. En début de semaine, la Direction générale de la météorologie annonçait une forte vague de chaleur généralisée, avec des températures jusqu’à 48 °C, notamment dans la région de Beni-Mellal. Que peut-on dire de cet événement climatique extrême ? Quel est son lien avec le réchauffement climatique ? Comment adapter nos sociétés à ce qui s'apparente à une récurrence de canicule ? Nous allons tenter d'apporter des explications, à la fois scientifiques et rationnelles, à ce phénomène avec Mohammed-Saïd Karrouk, professeur de climatologie. Sujet de l'heure à discuter aussi avec Tayeb Hamdi, chercheur en politiques et systèmes de santé.   

Près de 200 milliards de DH ont été investis dans l'économie marocaine entre 2022 et 2023. Le calcul est effectué par Mohcine Jazouli, ministre délégué chargé de l'Investissement, de la Convergence et de l'Évaluation des politiques publiques. Dans son compte-rendu établi en début de semaine devant les députés, il a appuyé ses estimations sur les rapports du ministère de l’Économie et des Finances et du Haut Commissariat au Plan. A la lecture des éléments chiffrés, il est établi que le Gvt. s'emploie à inverser les rapport d’investissement entre le privé et le public. Nous sommes avec Mohammed el-Jadri, analyste économique. Nous en parlons également avec Khalid BenAli, économiste.

L'année 2025 ne commence que dans plus de 5 mois, mais elle fait déjà l'objet de discussions autour de sa budgétisation. Hier, le projet de loi de finances 2025 occupait l'essentiel du Conseil hebdomadaire de Gvt. Les prévisions sont d'autant plus ardues qu'elles sont dictées par une conjoncture difficile, à la fois nationale, internationale et climatique. Une juxtaposition d'éléments duquel sont tributaires les 51 milliards de DH annuellement pour réussir la réforme de la généralisation de la protection sociale sur fond d'une politique de rigueur. Nous sommes avec Omar Kettani, chercheur en économie. De quoi l'année 2025 sera-t-elle faite ? On en parle également avec Zakaria Firano, spécialiste des finances publiques.

Le taux d'insertion des diplômés de la formation professionnelle dans le marché du travail est de 90 % sur une période maximale de 3 ans. Hier, à la Chambre des représentants, le ministre de l'Emploi s'est montré affirmatif sur cette question. 2 jeunes diplômés sur 3 trouvent du travail tout de suite après la fin de leur formation d'après Younes Sekkouri. Les secteurs les plus en vue sont l'industrie automobile, l'électricité et le secteur de l'intelligence artificielle. Formation professionnelle, état des lieux, nous soulevons la question avec Mohammed M'barki, chercheur en sociologie. Nous en parlons également avec AbdelAli Boutayba, analyste économique.

Ce matin, le monde a pratiquement cessé de tourner, paralysie soudaine des activités dans de nombreuses entreprises. Une panne de certains services de Microsoft, des avions de compagnies aériennes cloués au sol, des perturbations dans les aéroports, des problèmes de télécommunication dans certaines chaînes de Télévision, panique à la Bourse de Londres, Berlin, Amsterdam et tous ceux d'Espagne. Que s'est-il donc passé dans le domaine de l'informatique mondial ? Nous tentons d'y répondre avec Mohammed-Amine Mahfoudi, directeur de la Science de l'information et de la communication, expert dans la transformation digitale. Nous sommes avec Salah Bayna, expert dans le domaine de l'informatique.

Ce matin, le monde a pratiquement cessé de tourner, paralysie soudaine des activités dans de nombreuses entreprises. Une panne de certains services de Microsoft, des avions de compagnies aériennes cloués au sol, des perturbations dans les aéroports, des problèmes de télécommunication dans certaines chaînes de Télévision, panique à la Bourse de Londres, Berlin, Amsterdam et tous ceux d'Espagne. Que s'est-il donc passé dans le domaine de l'informatique mondial ? Nous tentons d'y répondre avec Mohammed-Amine Mahfoudi, directeur de la Science de l'information et de la communication, expert dans la transformation digitale. Nous sommes avec Salah Bayna, expert dans le domaine de l'informatique.

Un artisanat compétitif, authentique et innovant. L'objectif est fixé par la ministre du Tourisme, de l'Artisanat et de l'Économie Sociale et Solidaire. Fatim-Zahra Ammor présidait hier à Rabat le conseil d'administration de La Maison de l'Artisan. Un secteur quelque peu oublié dans les conjonctures prévisionnelles régulièrement publiées au Maroc mais qui se porte relativement bien. L'an dernier, l'artisanat marocain affichait un chiffre d'affaires de 147 milliards de DH et des exportations directes au delà du milliard. Ce qui contribue au rayonnement à l'international du savoir-faire marocain. Qui dit mieux pour une profession porteur de l'identité nationale ? On en parle avec Hamid Abdessadeq, ingénieur en logistique.Nous sommes aussi avec madame Fawzia Talout-Meknassi, Pdte. du Réseau des femmes artisanes du Maroc, Dar Mâlma.

La sécheresse semble s'intensifier. Cela devrait se poursuivre progressivement parce que la pluviométrie baisse et les températures augmentent. Ces 2 phénomène conjugués devraient entraîner une diminution drastique de la disponibilité en eau d'irrigation. Sauf que, le développement économique et social de notre pays dépend du secteur agroalimentaire, 21 % du PIB et près de 39 % de l'emploi. Avec nous, Abderrahim Ksiri, Pdt. de l'Association des Enseignants des Sciences de la Vie et de la Terre. Nous en parlons également avec Abderrahim Handoufe, expert en politiques agricoles et de l'eau.