Atlantic Soir (1ère partie)

Cette année encore, la production céréalière ne tiendra pas toutes ses promesses au Maroc. Les défis posés sont la sécheresse, les changements climatiques, et, dans leur prolongement, la sécurité alimentaire. Le ministère de l'Agriculture prévoit une production céréalière d'environ 31 millions de quintaux de céréales principales (le blé tendre, le blé dur et l'orge), contre 55 millions en 2023. La différence est de 43% parce que la superficie semée a été amputée d'un tiers par les agriculteurs qui ne voient pas revenir le temps des pluies abondantes. Et ce déficit fait poser immanquablement des questions sur la bonne marche de l'économie et le pouvoir d'achat d'une manière générale. Pour en parler, nous sommes avec AbdelAli Boutayba, analyste économique. 

Nous sommes aussi avec Abdelkader Alaoui, Pdt. de la Fédération nationale de la minoterie.

Nous sommes 62% à préférer le local à l'importé. C'est plus du double par rapport à il y a 5 ans. Un constat satisfaisant pour les pouvoirs publics soucieux de renforcer la confiance des consommateurs à la production bien de chez nous. Ce qui est aussi un choix important pour développer l'industrie locale et promouvoir la demande étrangère. L'enjeu est en effet crucial pour le développement et pour l'emploi.Nous sommes avec le Pdt. de l'Association professionnelle des marques marocaines et du label made in Morocco.

L'éternel intérêt porté au consommateur. Qu'en est-il du fait du droit de la consommation quant à la sécurité des produits et des services ? L'interrogation se fait jour régulièrement sur nos antennes sur certaines pratiques commerciales trompeuses, interdites, voire dangereuses pour la santé. De malheureux exemples nous sont venus il y'a quelques jours de Marrakech par le biais d'une intoxication alimentaire collective.  Et que dire de l'affichage des prix et de la publicité mensongère... Pour en parler, nous sommes avec Madih Ouadi, Pdt. de la Fédération nationale des associations de consommateurs.

Un rendez-vous annuel à ne pas manquer, tous les 17 mai sont consacrés à la sensibilisation mondiale sur l’hypertension artérielle. Au Maroc, 2 personnes sur 3, âgées de plus de 65 ans souffrent de cette pathologie. C'est dire l'importance de rappeler la lutte contre ce facteur de risque des maladies cardio-vasculaires, aussi appelée par les professionnels de santé HTA. Nous sommes avec le Docteur Hicham Qotbi, médecin-généraliste.

En effet, demain le monde entier fêtera la journée internationale des musées. Bien plus qu’une simple institution, un musée c’est tout d’abord un rendez-vous fascinant avec l’histoire grâce à la découverte d’expositions inédites et d'initiatives innovantes. Un musée n’est-il pas un lieu où le temps se transforme en espace et où l'apprentissage se fait d'une manière ludique ?

Heureusement, le Maroc n'est pas dépourvu de musées ce n'est qui pas ce qui manque. Et qui mieux pour nous parler de leur richesse historique et de l'importance de cette journée que le président de la Fondation des musées du Maroc lui-même, Mehdi Qotbi.

Et enfin, nous sommes Vendredi, la tradition désormais bien ancrée nous poussera à ouvrir le chapitre hebdomadaire de la Culture. Les sujets seront variés ce soir. On se rendra dans les musées dont ce sera la journée demain.Et quand on parle de livre, cela nous renvoie tout naturellement au 29ème Salon international de l'édition et du livre qui ferme ses portes dimanche prochain à Rabat. Dans la multitude de genres littéraires, certaines offres se font effectivement en direction des jeunes. Dans les faits, les livres pour enfants sont de plus en plus sollicités. La prise de conscience collective devient évidente aussi bien dans la démarche éducative que dans celle du marché. Aussi, il nous paraît intéressant de nous faire une idée de l'édition des ouvrages consacrés à cette catégorie. Et pour cela, nous sommes avec Nadia Essalmi, pionnière en la matière puisqu'elle est la fondatrice en 1998 de la maison d'édition Yomad.

Appel à l'unité et à la raison. C'est ce qui ressort du message royal adressé au sommet des dirigeants arabes de Bahreïn. La rencontre s'est ouverte ce matin à Manama alors que la guerre entre Israël et le Hamas en est à son 7ème Mois dans l'enclave palestinienne de Ghazza. Aucune solution au conflit ne semble se profiler à l'horizon. Ce matin, le roi du Bahreïn appelait à une "conférence internationale pour la paix" au Proche-Orient. Nous sommes avec Mohammed Chtatou, analyste politique.

Le monde du livre rendait un hommage posthume hier à Lahcen Zinoun, en marge du Salon International de l’Edition et du Livre. Décédé le 16 janvier dernier, le chorégraphe et premier danseur étoile marocain était également réalisateur et metteur en scène et avait signé 2 films et 4 courts-métrages. Le 29ème SIEL s'achemine vers son 8ème et avant-dernier jour d'exposition à Rabat. Nous sommes avec Layla Chaouni, fondatrice et directrice des Editions Le Fennec.

Tout est question de classe sociale et de la perception qui en est globalement faite. Le point de vue d'il y'a une décennie peut s'avérer différent de celui que l'on se fait sur cette question aujourd'hui. Policy Center a pris comme référence la période 2012-2019 pour une étude selon laquelle la classe moyenne est en hausse dans notre pays. Conséquences: la pauvreté aurait diminué durant cette période à l'échelle nationale. Moins 14% en 2012 dans le milieu urbain et baisse de 7% en 2019 dans le rural. Que retenir de ces éléments ? Nous sommes avec Mohammed Errahj, analyste économique, enseignant à l'Iscae et AbdelAli Boutayba, analyste économique.

Le Pdt. de la Fédération tunisienne de natation et le chef de l'agence antidopage sont en garde à vue et une enquête judiciaire est ouverte après la dissimulation du drapeau tunisien lors d'un événement sportif. 9 personnes sont poursuivies dans cette affaire. Une célèbre avocate tunisienne arrêtée d'une manière violente à Tunis, aux yeux du monde entier puisque l'interpellation s'est déroulée en direct à la Télévision. Les autorités tunisiennes verrouillent le système et une société en colère. La série d'arrestations d'opposants politiques et de militants associatifs suscite de très nombreuses réactions de rejet à travers le monde. L'autoritarisme affiché du Pdt. Qaiss Sayed se trouve sur la sellette. Nombreuses sont les voix occidentales à appeler à la libération immédiate des personnes détenues depuis quelques mois. Elles s'interrogent aussi, ces voix, sur la personnalité de l'homme de Carthage, dans la banlieue de Tunis où se trouve le palais présidentiel.Pour en parler, nous sommes avec Jawad Kerdoudi, Pdt. de l'IMRI, Institut marocain des relations internationales.

"Nous avons conclu un accord social qui permet de relever les salaires du public et du privé, vous n’avez donc rien trouvé d’autre "? A travers cette réaction à l'Opposition parlementaire, sur un chômage en hausse, Aziz Akhannouch entendait défendre le bilan de mi-mandat de son Gvt. Il ainsi rappelé qu'en 2 décennies passées à la gestion du pays, le PJD n'est pas parvenu à réunir les partenaires sociaux. Ce qui a enflammé le débat en fait, ce sont les chiffres désastreux publiés par le Conseil économique, social et environnemental sur le grand nombre de jeunes, sans travail, ni formation, ni éducation. Pour en parler, nous sommes avec Mohammed Errahj, analyste économique.

SUJET 2

Au fil des pages, c'est ainsi que nous pourrions intituler cette rubrique spécialement créée à l'occasion du 29ème Salon international de l'édition et du livre à Rabat. L'événement continue de faire ses preuves en étant le podium du plaisir de lire les œuvres d'auteurs de renom ou d'ouvrages de futurs grands écrivains. Pour cette 2ème catégorie, certains se distinguent en étant primo-écrivains mais célèbres journalistes. C'est le cas de Karim Dronet, journaliste, chroniqueur Sport et désormais écrivain. Son premier livre est titré "Mon invisible". A parier que ce ne sera pas son dernier ouvrage.

Une carte spécifique destinée aux personnes handicapées. L'obtention de ce document administratif s'étendra progressivement à travers tout le territoire national. Le coup d'envoi en a été donné hier en conseil de Gvt. Cette carte spéciale permettra en premier lieu d'identifier les personnes en situation de handicap et leur garantira l'offre de soins couverts par l'Assurance maladie obligatoire. En 2014, la prévalence du handicap était d’environ 5% de la population marocaine. Sarah Safraoui, assistante sociale auprès de l'association La crèche de Tanger pour les nouveau-nés et les enfants abandonnés. Avec nous aussi AbdelMajid Makni, Pdt. du Collectif pour la promotion des droits des personnes en situation de handicap.

Un pour tous, tous pour un. Bank al-Maghrib et Banque mondiale joignent leur efforts contre les effets du climat dans le monde des affaires. Quelles sont les rapports ou les effets d'une trop longue sécheresse sur le patrimoine bancaire ? C'est à croire qu'ils sont réels et à prendre en considération à la lumière de l'intérêt accordé par les 2 organismes financiers à ce phénomène. Malgré les défis liés au manque de données et à la complexité d'éventuels liens entre le climat, l'économie et la finance, cette démarche est une première du genre, jamais effectuée auparavant au niveau de l'Afrique et du monde arabe. On en parle avec Mohammed-Saïd Karrouk, professeur de Climatologie.

Coup d'œil sur la situation dans les prisons marocaines. Toutes les années, à pareille période, La Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion publie son rapport annuel d’activités. Malheureusement, l'année 2023 ne fait pas exception à la règle. Comme les dernières années, elle se traduit par une surpopulation carcérale, par des questions sur les détentions provisoires et sur les peines  alternatives. Au 31 décembre 2023, les 75 établissements pénitentiaires comptent 102.653 détenus pour 64.649 lits exactement. Plus d'un détenu sur 3 est placé en détention provisoire. Nous sommes avec Moulay-Ahmed Douraidi, militant associatif et madame Ghizlaine Mamouni, présidente de l'association Kif-Mama, Kif-Baba, association pour la défense de l'égalité des genres.