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Premier sujet :
Il y a deux mois, les manifestations menées par le collectif GenZ 212 ont surpris par leur ampleur et leur organisation 100% numérique. Des milliers de jeunes Marocains, coordonnés en ligne, ont exprimé un ras-le-bol profond : un sentiment d’injustice générationnelle, le manque de perspectives, et la conviction que certaines priorités nationales — notamment les investissements liés au Mondial 2030 — ne répondent pas à leurs urgences : éducation, santé, emploi, corruption.
Mais deux mois plus tard, une question domine : qu’est-ce que ce mouvement a réellement apporté ?
A-t-il laissé une trace durable dans le débat public, les orientations budgétaires ou les politiques publiques ? Ou n’a-t-il été qu’un sursaut ponctuel ?
Invités Ismail Bargach, cofondateur de WafR et Abdelghani Youmni, économiste, spécialiste des politiques publiques.
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Deuxième sujet : Inflation en baisse : les Marocains vont-ils vraiment retrouver du pouvoir d’achat ?
L’inflation est enfin retombée au Maroc. Les prix augmentent moins vite, les tensions sur certains produits se stabilisent, et les indicateurs officiels parlent d’un retour à la normale. Sur le papier, c’est une bonne nouvelle. Mais dans la vie quotidienne des Marocains, une question persiste : si l’inflation baisse, pourquoi ne sent-on toujours pas d’amélioration dans le porte-monnaie ?
Car la réalité, c’est que la baisse de l’inflation ne signifie pas que les prix redescendent, seulement qu’ils augmentent moins vite. Or, après deux ans de hausse quasi continue, les ménages restent sous pression : alimentation, logement, transports, services… le coût de la vie reste élevé.
Autre enjeu : les salaires, eux, ne suivent pas au même rythme. Et malgré les révisions du SMIG, des mesures de soutien et les négociations sociales, la hausse du revenu disponible reste limitée pour une grande partie de la classe moyenne et des foyers modestes.
Alors aujourd’hui, on pose la question centrale : le Maroc entre-t-il dans une vraie phase d’amélioration du pouvoir d’achat, ou dans une simple accalmie statistique ?
Et surtout : qu’est-ce que cela va changer — ou ne pas changer — pour les ménages ?
Premier sujet : PLF 2026 : À VOTER !
Ce vendredi 14 novembre 2025, la Chambre des représentants a adopté à la majorité le projet de loi de finances n° 50.25 pour l’année budgétaire 2026.
Le texte a reçu l’approbation de 165 députés, tandis que 55 s’y sont opposés — sans aucune abstention.
Au total, la commission des finances et du développement économique a traité 350 amendements : 328 pour la première partie du PLF et 22 pour la seconde.
Quelles sont les principales mesures fiscales qui devraient augmenter ou diminuer les recettes en 2026 ?
Quels secteurs vont contribuer le plus aux recettes de l’État selon ce projet de loi ?
Y a-t-il des nouveautés fiscales majeures ?
Comment est traité le financement de la réforme sociale (AMO, compensation, programmes de soutien) dans ce budget ?
Invités: Mostafa El Jai, professeur d’économie à l'Université Hassan II de Casablanca et Nabil Adel, Enseignant Chercheur à L’ESCA
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Deuxième sujet : Garantir des services publics répondant pleinement aux attentes de l’ensemble des citoyennes et citoyens, c’est l’appel lancé par le chef du gouvernement Aziz Akhannouch en tant que leader du RNI, ce week-end lors de la septième étape de la “Voie des réalisations” du RNI à Casablanca. Le chef du gouvernement est-il en train de venter les mérites et les avancées du PLF 2026, et du travail de son gouvernement ou est-il déjà dans un discours pré-électoral ?
Premier sujet :
C’est une réforme qui pourrait bien rebattre les cartes du paysage politique marocain. Le ministre de l’Intérieur, Abdelouafi Laftit, vient de dévoiler les nouvelles règles encadrant la création et le financement des partis politiques. Objectif affiché: moderniser la vie partisane, renforcer la présence des femmes et des jeunes, et surtout moraliser le financement.
Est-ce que ce nouveau cadre va vraiment dynamiser la vie politique marocaine, ou au contraire freiner la création de nouveaux partis ?
L’obligation d’inclure 20 % de jeunes et 20 % de femmes parmi les fondateurs peut-elle transformer la culture politique des partis ?
En limitant les sources de financement privé, comment les partis vont-ils assurer leur autonomie financière sans affaiblir leur action sur le terrain ?
Karim Barakatallah, Directeur Général de Smartink
Wissam Bouzdaini, rédacteur en chef à Maroc Hebdo
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Deuxième sujet : Agriculture/ Refonte du Code des investissements agricoles…qui datait de 1969 !
Il pleut sur le Maroc, et ces pluies tombent à point nommé pour le monde agricole. L’occasion de faire le point sur un secteur en pleine mutation.
Le Royaume s’apprête à tourner une page importante : celle de son vieux Code des investissements agricoles, en place depuis plus de cinquante ans. Un texte entièrement repensé pour moderniser le cadre du secteur, attirer de nouveaux investisseurs et accompagner les grands défis du moment : la sécurité alimentaire, la gestion de l’eau, la transition numérique et le développement durable.
Pourquoi cette réforme du Code des investissements agricoles arrive-t-elle maintenant, plus de 50 ans après sa création ?