Le projet de loi organique fixant les 
conditions et les modalités de l’exercice du droit de grève au Maroc 
suscite de vifs débats. Après des années de blocage, le gouvernement 
semble déterminé à faire aboutir ce texte crucial pour 
l’équilibre social. Cependant, le chemin vers un consensus reste semé 
d’embûches. Les syndicats, notamment l’Union marocaine du travail (UMT),
 posent leurs conditions, exigeant l’abandon du projet initial jugé trop
 répressif. Le gouvernement, par la voix du ministre de l’Emploi, 
Younes Sekkouri, affirme sa volonté de dialogue et de compromis. Il 
prévoit d'ailleurs des rencontres ce mardi avec les représentants des 
syndicats.
L'épilogue d'un processus qui n'a que trop duré ?
Pour en parler dans les Décodeurs d'Atlantic Matin, Adil ABDELALI reçoit :
Khalil Benabdallah, chef d’entreprise 
Mostafa El jai, 
professeur d'économie monétaire à
l'Université Hassan II de Casablanca