Le projet de loi sur le droit de grève est prêt à être soumis au vote, programmé dans les 2 Chambres du parlement

Après de longues années d’attente, le projet de loi sur le droit de grève est prêt à être soumis au vote, programmé dans les 2 Chambres du parlement. Ce sera le cas à partir de demain à celle des Conseillers. Le texte, qui s’inscrit dans le cadre des lois organiques prévues par la Constitution, entend équilibrer les droits des salariés tout en assurant la stabilité des entreprises. "Notre objectif est de résoudre les problèmes de la société, pas de les aggraver" a dit à ce sujet le ministre de l'Emploi, Younès Sekkouri, tout en réaffirmant la volonté du Gvt. d’y intégrer les amendements proposés par les patronat, les syndicats et ceux du Conseil économique, social et environnemental. "Le droit de grève est un droit universel, il ne doit pas être monopolisé par un groupe ou une entité" a encore déclaré le ministre du Travail. Pour l'heure, la machine législative est en marche. Avec nous pour en parler, Hicham Zouanat, Pdt. de la Commission sociale au sein de la CGEM, Confédération générale des entreprises du Maroc. Le texte suscite cependant certaines inquiétudes chez les syndicats qui y voient une menace pour un des droits les plus fondamentaux des travailleurs. C’est le cas notamment de l’Union marocaine du travail vent debout contre ce projet et appelle à la révision de ses dispositions jugées liberticides. Nous sommes justement avec son Secrétaire général, Miloudi Moukharik.
Hammadi Chaib
Commentaires

Il n'y a aucun avis pour le moment, laissez le votre.

Pour laisser un commentaire,