L’opération d’amnistie fiscale au Maroc, clôturée fin 2024, a
marqué un tournant dans les efforts de régularisation des avoirs non
déclarés. Plus de 100 milliards de dirhams ont été déclarés, soit près
d’un quart des liquidités en circulation dans l’économie nationale.
Derrière ces chiffres impressionnants, un bilan économique à double
facette : d’un côté, une avancée significative dans la formalisation de
l’économie souterraine ; de l’autre, des interrogations sur l’origine de
ces fonds et leur potentiel impact à long terme.
Quels enseignements tirer de ce succès chiffré ?
L’amnistie fiscale peut-elle réellement dynamiser l’économie ou sert-elle d’abord à colmater des brèches fiscales ?
Enfin, quels mécanismes mettre en place pour éviter les dérives liées au blanchiment d’argent ?