Cash et informel : duo infernal pour la modernisation de l'économie marocaine ?
Malgré les efforts de digitalisation et de modernisation des moyens
de paiement, le volume de monnaie fiduciaire en circulation ne cesse de
croître, dépassant les 400 milliards de dirhams, soit près de 30 % du
PIB. Cette situation inquiète car elle est étroitement liée à la
persistance de l’économie informelle, qui représente une part
significative de l'activité économique au Maroc. À l'heure où le pays
cherche à développer son tissu économique et à lutter contre la fraude
fiscale, comment expliquer cette fascination persistante pour le cash ?
Comment l’économie informelle, qui représente une part importante de
l’activité économique au Maroc, est-elle alimentée par l’usage massif du
cash ? En quoi le recours au cash favorise-t-il la fraude fiscale et
les activités illicites ? Et quelles en sont les conséquences sur la
compétitivité des entreprises et les recettes de l'État ?
Taib Aisse, économiste
Nabil Adel, économiste
Adil Abdelali
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